de retour

Bonsoir à toutes et à tous,

me revoici à Wiesbaden après deux semaines et demi d'absence. Le "et demi" est dû à l'avion que j'ai loupé dimanche soir dernier. Ce que je croyais être un billet n'était en fait qu'un reçu, et lorsqu'on me le fit remarquer, ce fut trop tard ! Donc deux jours de vacances en plus, à bien profiter avec les couzonnais.

Pour le boulot ça s'est bien passé, au début ils ont crû que j'étais bloqué par la neige. En effet, l'aéroport de Francfort avait été bloqué dimanche soir. Ca s'est arrangé en posant deux jours de congés "nachträglich" (a posteriori).

Mercredi je reviens la mort dans l'âme. C'est vraiment très très dur de quitter son chez soi, l'hôtel maman *****, tous les gens autour de soi etc. Je suis retourné quelques heures au boulot, en rentrant j'ai bien déprimé, le lendemain j'ai encore bien déprimé... fait chier.

Au boulot je croyais n'avoir rien à faire, ce qui n'est pas top. En fait j'ai retrouvé un truc en suspens, pas urgent du tout, ultra chiant à faire. C'est comme les caramels, on s'y casse les dents, mais ça occupe.

Martina s'est cassé le coude jeudi soir. Elle est portée malade jusqu'à la fin du mois minimum. Pauvre d'elle.

Vendredi midi j'ai mangé en seul à seul avec Christian, le marathonien fumeur. J'ai monologué un bon moment. Mine de rien ça fait du bien, je croyais être devenu muet en Allemagne.

Vendredi soir j'ai mangé une pâtisserie avec un café et une clope (ça c'est toutchal bounheur), puis suis allé à la librairie. Là, je me suis acheté un bouquin dont j'ai dévoré la moitié ce week-end : c'est l'histoire d'une jeune turque qui quitte son pays à cause d'une histoire d'amour foireuse...

Samedi soir piscine, cours de natation, faut que je m'assouplisse des épaules paraît-il.

Et là dimanche rouille, ça fait du bien.

A bientôt
Manuel.